Agrilux
L'innovation agricole à portée de main
+221 77 256 84 11

Et si la pisciculture était votre prochain investissement ?

Selon un rapport de la banque mondiale, 62% du poisson produit consommé serait issu de la pisciculture. Une statistique de plus pour vous inviter à considérer ce secteur en plein essor dans le monde mais encore timide en Afrique et au Sénégal.

Pourquoi investir dans la pisciculture ?

Une filière qui nous intéresse absolument notamment à travers notre filière de commercialisation de vente d’aliments pour poisson et nos services de conseils et construction d’infrastructures pour la pisciculture.

Mais d’abord, parlons de l’importance de la pêche au Sénégal. 600 000 personnes au moins travaillent dans ce secteur. Ces dernières années, nous le constatons, le poisson se fait rare et devient de plus en plus cher pour le commun des sénégalais. Nous nous sommes donc intéressés aux statistiques et aux tendances de la pèche  au Sénégal (captures, importations, exportations, consommation). Source : voir image 

Captures, Importations et exportations des poissons au Sénégal

Source : Rapport CEDEAO, “Fishery and Aquaculture : statistical factsheets of the ECOWAS Member Countrie”, Janvier 2020

Ce qu’on peut noter globalement sur cette figure, c’est une tendance à la hausse aussi bien pour les captures, les importations que les exportations. Cela contraste avec la consommation. Ce qui m’a beaucoup frappé, c’est la baisse drastique de la consommation. Nous consommons donc moins de poissons qu’il y a 10 voire 20 ans avant. Selon les données d’un rapport de la CEDEAO que j’ai exploité, cette consommation est passée de de 29,68 kg à 19,37 kg par habitant entre 2008 et 2018. Cette situation a non seulement permis de mettre l’accent sur l’urgence d’une pêche durable, mais on sent nettement un regain d’intérêt autour de la pisciculture.

D’ailleurs, le gouvernement du Sénégal affiche bien ses ambitions pour cette filière. Dès 2023, l’objectif est de produire au moins 50 000 tonnes de poissons à partir de la pisciculture. La réalité, c’est que nous sommes très loin de cet objectif. La production actuelle tourne autour de 1200 tonnes, avec un record atteint en 2016 (2079 tonnes).

Deux principales espèces sont produites au Sénégal : le poisson chat (clarias) et le tilapia.

L’Afrique occupe encore une

Il faut dire que l’Afrique, globalement, occupe une place encore marginale dans la production de poissons issus de la pisciculture. D’après les dernières données que j’ai consulté, elle n’occupait que 3% de la production mondiale. Le Nigéra, l’Ouganda et la Tanzanie dominent dans la production aquacole (voir photo). Je me suis intéressé aussi aux facteurs de succès de ces pays.

Qu’est-ce qui a fait la réussite de ces pays dans ce domaine ? Je retiens trois facteurs : 

  • 1/La promotion d’une stratégie menée par le secteur privé (au Sénégal, le secteur démarre timidement.)
  • 2/L’amélioration considérable de la qualité des aliments et des technologies utilisées (l’aménagement des bassins, par exemple). Au Sénégal, une bonne partie des aliments est importée même si la production locale commence à se développer avec une offre qui essaie de s’améliorer. (flottabilité notamment)
  • 3/Des politiques publiques favorables aux secteurs. J’ai pris en exemple le cas spécifique de l’Ouganda où la production a connu une forte amélioration passant de 11 000 tonnes en 2003 à 52 000 tonnes en 2008.

Plusieurs facteurs militent pour un développement de la filière piscicole au Sénégal

Plusieurs facteurs détermineront aujourd’hui la croissance de la demande en poissons venant de la pisciculture. Au-delà de la croissance démographique, combinée au fait que le poisson se fasse de plus en plus rare, beaucoup de questions se posent sur la qualité des poissons, notamment avec la pollution des mers. Revenons au Sénégal, on pourrait s’attendre donc à une augmentation de la demande dans les années à venir. D’ailleurs, selon un rapport de la banque mondiale, en 2030, 62% du poisson consommé, sera produit par l’aquaculture. Il y a certaines contraintes que nous devrons lever pour aller vers cette ambition de production de 50 000 tonnes de poissons produit par l’aquaculture au Sénégal, dès 2023. Ces contraintes peuvent être des opportunités de business pour vous.

Business 1 : Les aliments pour poisson. Je vois de plus en plus beaucoup d’efforts au niveau local pour améliorer la qualité à travers la flottabilité et la digestibilité.

Business 2 : Les installations des bassins. J’ai eu la chance de visiter un certain nombre de fermes, mais beaucoup ne sont pas aux normes pour un développement optimum des poissons.

Vu que l’aliment est le facteur le plus important (70% des coûts environ), cela ne donne pas assez de visibilité sur la production. Nous avons rencontré plusieurs producteurs qui ont arrêté faute d’aliments de qualité. Et nous avons justement des solutions pour vous. Découvrez notre offre pour les producteurs piscicoles : https://agrilux.org/our-work/pisciculture/

C’est possible de réaliser deux opérations dans l’année, pourvu qu’on ait une bonne visibilité sur l’approvisionnement en aliments, mais aussi avec des installations aux normes. Tout ce que nous pourrons vous garantir.

Business 3 : Et vous avez surtout le marché des alevins aussi, ainsi que la transformation.

Leave a Reply

Your email address will not be published.